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C’est décidé, nous partons en voyage !
Pour moi, l’idée d’un tour du monde n’était… vraiment qu’une idée : « ce serait génial mais je ne pourrais jamais… ». Un rêve et toutes les barrières qui vont avec, pas le temps, pas d’argent, trop de peurs, on peut se trouver toutes les excuses du monde.
This post is also available in: English (Anglais)
Il y a environ un an et demi, alors que nous étions en Jamaïque pour une petite semaine de vacances, nous rencontrions ce couple français qui venait de faire le grand saut et prévoyait de voyager pendant deux ans. L’idée a ensuite fait son chemin dans nos tête… et pourquoi pas nous ?
Certains voient certainement ce projet comme une fuite. On entendra sûrement que nous cherchons à nous éloigner de la réalité. Et plus ou moins consciemment, il y a peut-être un peu de vrai là-dedans. Mais les problèmes, c’est dans la tête. Et notre tête… elle part en voyage avec nous ! Ce voyage au long cours, nous le voyons autrement : plus que de nous éloigner de la réalité, nous en prenons le contrôle pour en faire ce que nous voulons.
Une envie de découverte, c’est une raison évidente : on adore tous les deux voyager.
Cet amour du voyage est né pour moi quand j’ai passé un an en Angleterre en tant que fille au pair il y a quelques années. Tous les weekends, j’étais en vadrouille avec des amis rencontrés sur place et quand je suis rentrée en France, je n’avais qu’une idée en tête, repartir.
Voyager pour découvrir d’autres pays, voir comment ça se passe ailleurs, vivre une expérience différente. C’est simple finalement, nous voulons admirer d’autres paysages, faire des rencontres, goûter de nouveaux plats… bref, découvrir les milliards de merveilles du monde (même s’il nous faudrait plusieurs vies pour tout voir !). Changer de mode de vie pour quelques mois, c’est aussi une façon de prendre du recul et d’apprendre à relativiser.
Tout lâcher et partir, ça fait peur. Je veux voyager pour me confronter à de nouveaux challenges : 10 mois sans revenus, mener une vie complètement différente de la routine métro, boulot, dodo qu’on connait bien. Cette décision n’est pas forcément facile à prendre, mais si c’est vraiment ce dont on a envie, autant se lancer et arrêter de se poser trop de questions. Ou plutôt se poser les bonnes questions. On trouvera toujours une raison de ne pas partir tout de suite et finalement, ce n’est jamais le bon moment. En voyageant, j’espère me débarrasser de quelques peurs et pousser mes limites.
Un autre défi pour moi sera d’apprendre à moins planifier. J’ai envie de laisser plus de place à la spontanéité. On ne pourra se sentir que plus libre et j’aurai moins de raison de m’énerver si quelque chose ne se passe pas comme prévu !
Ces quelques mois de voyages ne seront pas une année de vacances ni une année de pause, encore moins une année dans une vie parallèle ! Ils s’inscrivent simplement la continuité de nos projets, dans le but de profiter de la vie et surtout, de profiter à deux.
Notre situation personnelle et professionnelle nous le permet peut-être plus facilement que d’autres (mais si tout est toujours possible si on le veut vraiment) : couple sans enfant, Simon qui travaille à distance et moi en freelance. On a définitivement des prédispositions pour cette vie de nomades qui nous attend.
Je n’aurais jamais sauté le pas seule. Voyager seule pour moi a moins d’intérêt, j’ai besoin de pouvoir partager ce que je vis en direct et seule, j’ai l’impression de ne pas pouvoir profiter à 100%. Notre façon similaire de voir la vie et nos envies de voyages font que partager cette expérience avec Simon est une évidence. Prendre du temps ensemble, à deux, est important pour nous avant d’agrandir la famille un jour !