Cela fait presque trois mois maintenant que je vis au Texas et ma nouvelle vie se dessine petit à petit. Je m’habitue à un nouveau mode de vie, mon permis de travail et ma carte verte sont, je l’espère, en route et j’ai hâte de faire découvrir tout ça à ma famille et mes amis.

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La première à nous rendre visite sera d’ailleurs ma bonne amie de Paris. Les frontières et la distance ne sont pas un obstacle pour une réelle amitié mais traverser l’Atlantique pour la première fois peut être un vrai challenge. Cette amie a déjà fait l’expérience d’un vol long-courrier mais jamais seule. Le fait qu’elle soit prête à surmonter sa peur d’un long vol me fait très plaisir et je voulais partager ici quelques conseils qui pourraient en aider d’autres aussi.

Avant de partir

Avant même de réserver votre vol, prenez le temps de vérifier les formalités à respecter pour entrer dans le pays. En fonction de votre nationalité, de votre destination et de la durée de votre séjour, vous pourriez avoir besoin d’un visa. Dans le cas d’un séjour de moins de trois mois aux États-Unis, il faut demander un ESTA si vous êtes citoyen de l’un des pays qui fait partie du programme d’exemption de visa.

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Les valises

Vous pouvez vous rendre sur le site de la compagnie aérienne pour vérifier leurs conditions en matière de bagages (poids et dimensions notamment). Habituellement, les vols intercontinentaux comprennent un bagage en soute. Pour ce qui est du bagage à main, on a parfois le droit à une petite valise ou un sac-à-dos ainsi qu’un objet personnel (sac-à-main ou sac d’ordinateur portable par exemple).

Si vous choisissez d’enregistrer un bagage, assurez de gardez ce dont vous aurez besoin pendant le vol dans votre bagage à main :
– du désinfectant pour les mains/des lingettes (les avions ne sont pas les endroits les plus propres)
– des écouteurs (certaines compagnies en fournissent mais ils ne vaudront jamais vos écouteurs préférés)
– un masque pour les yeux et un coussin de voyage si vous pensez pouvoir dormir ou au moins vous reposer
– une batterie externe (on n’a pas toujours accès à une prise)
– des médicaments contre le mal des transports si vous y êtes sujets
– de quoi s’occuper
– de quoi grignoter

Bien sûr, gardez tous vos papiers importants et votre passeport à portée de main. Souvenez-vous aussi de ne prendre que des liquides dans des contenants de 100 ml maximum.

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A l’aéroport

Prévoyez assez de temps pour vous enregistrer, si vous ne l’avez pas fait en ligne en avance (ce n’est pas toujours possible) et passer les contrôles de sécurité. Si vous êtes vraiment en avance, profitez-en pour marcher un peu, vous passerez bien assez de temps assis dans l’avion. Lors de l’enregistrement à l’aéroport, il se peut que vous ayez à donner l’adresse de votre logement une fois sur place et qu’on vous demande si vous avez un visa.

Pendant le vol

Vous vous remercierez d’avoir choisi une tenue confortable et dans laquelle vous vous sentez bien. Évitez les vêtements trop serrés (vous en verrez même qui portent des vêtements de sport) et pensez à superposer. En général, je choisis un haut à manches courtes, un pull et une grande écharpe.

La plupart des vols long-courrier proposent des repas gratuits à bord, mais il se peut également que vous ayez à payer pour la moindre petite chose à grignoter (surtout pour les vols low-cost). Pensez à vérifier le site de la compagnie avant de partir, chose que je n’avais pas faite avant de découvrir à mes dépens que Norwegian Airlines ne propose rien de gratuit. Dans tous les cas, il vaut mieux être préparé et prévoir de quoi manger. En général, j’aime bien avoir des noix et des fruits secs (c’est assez nourrissant et ça ne prend pas trop de place dans un sac-à-main).

Assurez-vous de boire assez d’eau, ou autre si ça vous permet de rester à l’aise. Personnellement, j’évite les boissons chaudes pour ne pas avoir de coup de chaud ainsi que les jus de fruits et les sodas (que je bois déjà peu d’habitude).

Tous les avions ne disposent pas d’écrans personnels avec des films non plus. Si la plupart des avions que j’ai pris entre l’Europe et les États-Unis en avaient, il m’a aussi fallu me contenter d’un minuscule écran de très mauvaise qualité avec quelques chaînes, comme une tv (je crois que c’était Norwegian Airline). J’ai également été surprise de voir que les vols opérés par Condor ne proposaient que deux films gratuits sur un vol de 11 heures. Là encore, il vaut mieux y penser en avance et prévoir des films sur son téléphone/ordinateur (avec une batterie externe), des livres ou en tout cas de quoi s’occuper pendant le vol.

Profitez de la vue si vous pouvez (passage au dessus du Groenland ici)

L’escale

En cherchant un vol, il se peut que vous n’ayez pas la possibilité de choisir de vol direct. Je sais que l’idée d’avoir 2 décollages et 2 atterrissages n’est pas des plus agréables mais ce n’est pas si terrible. Une escale vous permettra au moins de vous dégourdir les jambes et de recharger votre téléphone/ordinateur. Si possible, choisissez une escale de 2-3 heures. Une pause plus courte peut vite devenir stressante (surtout s’il faut passer l’immigration et ré-enregistrer sa valise) et une escale plus longue ne fera que vous fatiguer davantage. L’année dernière, je me suis retrouvée à New-York pendant 10 heures entre deux vols et je ne veux jamais recommencer. En embarquant le second avion, j’étais exténuée et j’avais mangé tout ce que j’avais apporté (pour me rendre compte ensuite qu’il n’y aurait pas de repas gratuit pendant les 7h de vol jusqu’à Paris).

Si votre escale est dans le même pays que votre destination finale, il vous faudra passer l’immigration, ce qui peut prendre un peu de temps. Mais une fois arrivés à destination, vous serez libre dès que vous aurez récupéré vos bagages.

Pour ce qui est des bagages en soute, si vos vols sont opérés par la même compagnie, vous n’aurez généralement pas à vous occuper de vos valises jusqu’à votre destination finale, sauf si votre escale se trouve dans le même pays que votre destination. Vous pouvez facilement demander confirmation au moment de l’enregistrement.

Le passage à l’immigration

Avant d’atterrir aux États-Unis (et dans certains autres pays), vous aurez un formulaire rapide à remplir (Custom Declaration). Même les citoyens américains qui rentrent chez eux sont obligés de le remplir. Vous devrez y renseigner le numéro de votre vol, celui de votre passeport ainsi que quelques informations personnelles et relatives à votre séjour dans le pays.

Ce formulaire vous sera demandé au moment de votre passage à l’immigration. L’agent vous posera également quelques questions sur votre séjour. On vous demandera par exemple la raison de votre visite, où vous comptez séjourner (adresse exacte) et si vous avez un visa/ESTA. L’agent prélèvera vos empreintes digitales et vous prendra en photo avant de tamponner votre passeport et de vous laisser partir.

Comment gérer le décalage horaire

J’ai pris l’habitude de changer l’heure de mon téléphone pour celle de ma destination et d’oublier l’heure de départ dès que je rejoins ma porte d’embarquement (une fois dans l’avion au plus tard). Cela permet de commencer à s’habituer et pouvoir déjà s’adapter (pour les repas ou pour dormir) dans l’avion.

Pour un premier vol long-courrier, il y a des chances que vous ayez du mal à dormir comme c’était le cas pour moi pendant un moment. La veille de votre départ, vous pouvez regarder l’heure qu’il sera à votre destination quand l’avion décollera et dormir plus ou moins la nuit précédente.

Les premières nuits seront peut-être un peu difficiles. Essayez d’éviter de regarder l’heure au milieu de la nuit ou de vous lever dès que vous vous réveillez. Si vous vous levez, votre corps sera complètement éveillé et actif. Vous risquez d’être fatigués tôt dans la journée et il vous faudrait plus de temps pour vous remettre du décalage. Mais vous serez certainement motivés par le sentiment d’être dans un nouveau pays et serez sûrement capable d’en profiter malgré tout.

J’espère que ces quelques idées vous aideront, n’hésitez pas à en partager d’autres dans les commentaires !

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