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Après un mois au Japon, nous voilà à Hong Kong. Nous sommes arrivés il y a 24h et je voulais partager mes premières impressions sur cette ville.
This post is also available in: English (Anglais)
J’adore être à côté de la fenêtre en avion et je n’ai pas été déçue en arrivant au-dessus d’Hong Kong. Nous avons eu comme premier aperçu de la ville ses légendaires gratte-ciels juste à côté de montagnes et de beaucoup de vert.
Une fois descendue du bus qui nous a emmenés jusqu’à Wan Chai, notre quartier le temps de notre séjour, je me sens déjà submergée par les trottoirs étroits et encombrés de monde, l’air chaud et humide et les gens qui me dévisagent de la tête aux pieds même si nous sommes loin d’être les seuls étrangers. Nous marchons dans des rues sales qui sentent la nourriture. Simon me dit même à plusieurs reprises que ça ressemble un peu à New York. Je ne suis encore jamais allée à New York mais ce n’est pas vraiment l’image que j’en avais (la télé nous mentirait-elle ?!).
Dès notre arrivée, nous avons pu voir que la ville est un grand chantier de construction parsemé de grues et d’échafaudages. Nous avons été encore plus surpris de voir que ces échafaudages étaient faits en bambou. Notre immeuble est d’ailleurs complètement caché derrière ces structures de bambou recouverts de filets et nous avons été accueillis dans le bâtiment par un message amusant mais pas si rassurant dans l’ascenseur.
Ce qui m’a aussi frappée tout de suite, c’est le contraste dans les rues. Les rues d’Hong Kong ne sont pas les plus propres. On y voit des ordures, des cartons mais aussi beaucoup de bâtiments qui auraient besoin d’un bon nettoyage, tout cela juste à côté de boutiques et parfois même de centres commerciaux entiers, de luxe. Le soir, lorsque les lumières de la ville s’allument, les écrans diffusant des pub cohabitent avec les petits stands de montres, bijoux et porte-feuilles qui apparaissent à chaque coin de rue et même dans les petits halls d’entrée de grands magasins fermés jusqu’au lendemain.
Hong Kong a été une colonie britannique pendant une centaine d’années, jusqu’en 1997 et il suffit d’une petite balade dans la rue pour se rendre compte que l’influence britannique existe toujours. Monter en haut d’un bus à deux étages m’a rappelé plein de souvenirs de ma vie en Angleterre. On conduit à gauche ici… enfin je crois, il y a beaucoup de rues à sens unique ! On a aussi vu plusieurs Marks & Spencer, j’ai d’ailleurs du mal à croire que je n’y suis pas encore allée. Mais ce qu’il y a de mieux pour nous, en tant que voyageurs, est que quasiment tout est écrit en chinois et en anglais, des noms de rues aux cartes des restaurants. Après le Japon où les gens ne parlaient que très rarement anglais, c’est un vrai soulagement.
Je ne suis généralement pas fan des grandes villes et ma première image d’Hong Kong n’est pas très positive. Nous avons prévu d’y rester deux semaines et j’ai un peu peur de ne pas m’y plaire. J’ai sûrement juste besoin de m’habituer à ce nouvel endroit et cette nouvelle culture.